L’économie digitale contribue à 18,2% du PIB en Malaisie (2016) et devrait atteindre 20% d’ici 2020. Kuala Lumpur a donné naissance à des startups majeures dans la région d’Asie du Sud-Est tels que Grab (le Uber d’Asie du Sud-Est), iFlix (le Netflix asiatique), ou KFit (une application mobile de réservation pour des services de fitness, de beauté et spa). En fait, en 2014, 4 startups tech listées sur 5 étaient créées par des Malaysiens ou enregistrées en Malaisie.   Selon l’Index d’évolution digitale du World Economic Forum, la Malaisie est l’un des pays dont le paysage digital évolue le plus rapidement. Avec un écosystème de startups robuste, le soutien du gouvernement, des prix abordables, et l’une des meilleures compagnies low-cost du monde (AirAsia), Kuala Lumpur se positionne en tant que passerelle idéale vers l’Asie.

La banque nationale, Bank Negara, a donné l’autorisation à quatre entreprises d’opérer au sein de ses « bacs à sables réglementaires » (“regulatory sandbox” en anglais), marquant ainsi un tournant dans la croissance des fintech en Malaisie. Les entreprises opérant dans le bac à sable ont le droit de lancer leurs services dans le cadre des limites fixées par la banque centrale et sous le contrôle des régulateurs. La plupart des banques dans le pays ont lancé leur programme Fintech, offrant aux startups des opportunités de mentorat et la possibilités de tester leurs services. Hong Leong Bank a officiellement démarré son programme HLB en mars 2017, Maybank a continué avec sa 4ème édition de Maybank Fintech et CIMB Bank a recruté Olivier Crespin, qui a lancé DigiBank, la seule banque en ligne de DBS en Inde et en Indonésie, pour diriger sa nouvelle unité autonome  CIMB Fintech.

L’écosystème malaysien de startups bénéficie du support du gouvernement pour promouvoir l’innovation à travers un grand nombre de plans et d’incitations.  Le gouvernement a beaucoup investi pour construire une infrastructure positive et financer les startups dès leurs débuts. Cela a permis aux entrepreneurs d’acquérir des compétences à travers le portail éducatif MaGIC Academy, d’exposer les entrepreneurs aux autres écosystèmes tels que la Silicon Valley et les grands marchés au sein de l’ASEAN, et d’accélérer les startups via des plateformes globales comme MaGIC Accelerator Programme (MAP) et le Distro Dojo de 500 Startups.